23 Février 2015

RITMA préconise l’encadrement des pratiques

RITMA préconise l’encadrement des pratiques et la mise en place de standards de formation pour les massothérapeutes 

Saint-Sauveur, le 20 décembre 2012, 

Face à différents enjeux touchant le secteur de la massothérapie et récemment relevés par certains médias, le Regroupement des intervenants et thérapeutes en médecine alternative (RITMA) propose d’encadrer rigoureusement la formation et les pratiques pour l’ensemble de la profession. 

Notre association de 1350 membres, dont presque la moitié sont des massothérapeutes, est déjà reconnue pour son encadrement rigide, lequel protège les clients, en leur garantissant des services professionnels de qualité. Il sécurise aussi les assureurs, en leur évitant de devoir rembourser des soins non thérapeutiques n’ayant rien à voir avec la discipline. 

Une formation reconnue 
Ainsi, afin de pouvoir adhérer à l’Association des massothérapeutes RITMA, il est obligatoire d’avoir suivi un minimum de 1000 heures de formation auprès d’une institution reconnue par notre association ou d’un établissement respectant nos critères, puis de posséder un diplôme valide. La liste des établissements figure d’ailleurs sur notre site, à Ritma.ca. 

Des connaissances éprouvées 
Avec cette formation, les massothérapeutes de RITMA maîtrisent pas moins d’une dizaine de techniques corporelles de massage, notamment : suédois, shiatsu, trager, californien, Jin Shin Do, Esalen©, Océüm, Momentum, réflexologie, etc. De plus, elle leur procure des connaissances poussées dans des domaines comme l’anatomie, la physiologie, les pathologies, le système circulatoire et lymphatique, etc. Ils sont également formés dans des secteurs administratifs tels que l’éthique professionnelle, la déontologie et la gestion. 

Une démarche sérieuse 
Il peut en coûter jusqu’à 12 000 $ pour suivre une formation complète. Cela démontre clairement le sérieux de la démarche et élimine ainsi quiconque désirerait s’improviser spécialiste en la matière ou se prétendre faussement massothérapeute. Nos membres sont des experts crédibles qui ont à cœur le bien-être de leurs clients. 

Des vérifications méthodiques 
RITMA exige également de tous ses membres qu’ils transmettent un curriculum vitæ détaillé – que nous validons par la suite – en plus d’adhérer à une assurance responsabilité professionnelle. Quant aux mesures de suivi et de contrôle, notre association se réserve le droit de vérifier à sa guise et à tout moment les méthodes, installations et instruments utilisés par nos membres afin d’assurer au public que les soins offerts répondent à tous nos standards de qualité. 

Un contrôle serré 
Pour ce qui est des reçus émis, RITMA élimine les abus en imposant à chaque membre des reçus numérotés individuellement, ce qui en rend impossible une utilisation multiple. RITMA assigne également du personnel à la vérification récurrente des publicités et des sites Web de nos membres. Nous faisons ainsi en sorte qu’ils n’y proposent pas des services autres que thérapeutiques et professionnels. 

De tels exemples prouvent que nos professionnels, le grand public et la communauté des assureurs seraient mieux servis par un encadrement universel au Québec que par l’imposition d’un ordre professionnel, avec la lourdeur administrative et les coûts considérables que cela implique. Une telle instance est nécessaire lorsque le public court un quelconque risque. Or, ce n’est pas du tout le cas ici. De fait, parmi la trentaine d’associations et de regroupements touchant à la massothérapie au Québec, on sent un très fort penchant pour l’encadrement des pratiques et la mise en place de standards. Puisque ceux de RITMA ont fait leurs preuves depuis longtemps, ils forment un modèle dont les intervenants du milieu de la massothérapie pourraient s’inspirer. 



Edith Larose 
Directrice 
Regroupement des intervenants et thérapeutes en médecine alternative (RITMA)


Retour au chroniques