On déprime. Quelque chose qui cloche ? Non, c’est tout simplement ce que les spécialistes appellent la déprime hivernale. Parmi les responsables de cette baisse d’énergie saisonnière le manque de lumière solaire, à l’inverse de nos aliments qui, eux, n’en ont pas besoin pour conserver leurs bienfaits. Pour y remédier, tous les moyens sont bons, de la petite marche quotidienne, après le dîner, le seul moment de la journée où le soleil se montre un peu, jusqu’aux plus longues randonnées du dimanche après-midi. Autre facteur de « déprime » : le froid. Protégés par nos manteaux d’hiver, nos corps se débattent pour lutter contre les éléments (pluies, vent, neige.). On se contracte, on respire court, on surchauffe, on engrange !! Exactement l’inverse de ce qu’il faut faire pour se sentir bien dans sa peau. En fait, nous devrions privilégier les vêtements larges, qui ne serrent pas et les tissus naturels (coton, laine, soie et même le duvet) et nous devrions garder la température de la maison à 19 degrés, maximum.
Nul besoin de doubler les rations de nourriture sous prétexte que le froid brûle les calories ! Rien de tel qu’une alimentation déséquilibrée pour favoriser la déprime. Ce que nous mangeons nourrit aussi nos neurones qui, pour fonctionner à plein régime, donc avec le sourire, ont besoin d’un apport quotidien de vitamines, de minéraux et de glucides etc. bref, de tout ce qui fait une alimentation saine et équilibrée.
Le problème, c’est que, si en été nous rêvons de salades, de fruits frais, de viandes et de poissons grillés, en hiver on a vite tendance à se laisser tenter par des plats souvent trop lourds et trop riches.
Les salades ne sont pas uniquement faites pour l’été. En hiver, la betterave se substitue à la tomate, le chou au concombre et l’endive à la courgette. A y regarder de plus près, les légumes d’hiver ne manquent ni de saveur ni de variété. Ils se mélangent bien avec les fromages et les fruits séchés, bourrés d’énergie. Essayez donc la salade d’endives au roquefort et aux noix, un vrai régal ! De plus, la plupart des légumes d’hiver peuvent se consommer cuits ou crus.
Oranges, comme les citrouilles, les lentilles ou les carottes, verts comme les épinards et le brocoli, ils mettent de la couleur dans nos assiettes.
Même si, en général, nos besoins alimentaires varient peu d’une saison à l’autre sauf, dans des conditions extrêmes, (comme un séjour au Pole Nord, par exemple) il reste important de consommer, de novembre à mars, plus de vitamines et de ne pas négliger les minéraux.
La vitamine C, qui nous protége contre les rhumes mais aussi la vitamine D et la vitamine B12, la première qui aide à fixer le calcium sur les os et qui, elle, est fournie par le soleil…plutôt rare en hiver, la seconde pour ses propriétés toniques, fort utiles pour combattre la déprime de l’hiver. Certains aliments contiennent les deux. Ce sont principalement, le jaune d’œuf, le foie et les poissons gras comme le thon. A vous, alors de combiner les omelettes avec la salade de thon, au moins deux fois par semaine.